Problématique :
Comment cette rencontre est-elle placée sous le signe du sublime, mais
contient-elle aussi des ferments de l’avenir des deux personnages ?
Étude
linéaire :
* Plan divisé en
trois parties :
1) Lignes 1 à 4 : Mise en situation ; explications
par un retour en arrière
2) a) Lignes 4 à 15-16 : Le point de vue de la
Princesse de Clèves : vers le 1er regard porté sur Nemours
b) Lignes 16-17 à 21 : la réaction de Nemours et la
danse ensemble
NB. Les deux parties ci-dessus font partie d’un seul
mouvement : le rapprochement des deux personnages vers leur réunion dans
la danse
3) Lignes 22 à 31 : Le dialogue entre les deux
personnages, guidé par le roi et les reines
* Partie 1 (lignes 1
à 4) :
- Emploi de verbes au plus-que-parfait de l’indicatif
(« avait ouï » ; « avait dépeint » ; « avait
parlé » ; « avait donné ») : retour en arrière dans un
récit au passé ; explications du moment où le récit est parvenu de la vie
des personnages. Explication ici du fait que la Princesse connaît déjà un peu
Nemours, mais ne l’a encore jamais vu. Manière aussi de guider le récit, et
donc la Princesse vers Nemours, comme si le récit lui-même ne lui laissait
aucun choix, ou que les circonstances, le hasard devaient la guider vers cet
homme (comme une fatalité tragique).
- Mise en relation des deux personnages dès cette 1ère
phrase du paragraphe : « Mme de Clèves » sujet du verbe /
« de ce prince » COI du verbe « parler » ; plus proche
par les deux pronoms « le lui » (l. 2), « lui en » (l. 2).
- Point de vue de la Princesse mis en avant : les sens
de l’ouïe et de la vue sont cités (« ouï » + « parlé »,
« voir » + « dépeint ») ; des sentiments, la
curiosité, puis l’impatience sont aussi mis en avant. Noter que la curiosité
est une manière de montrer que la Princesse se met en mouvement vers le Prince
de Nemours, que l’impatience est une gradation (mouvement plus rapide, désir
plus fort), la phrase se terminant par « voir » qui souligne ce
mouvement, et annonce ce qui va suivre (elle va le voir effectivement).
- Rôle majeur de la reine dauphine dans la rencontre entre
les deux personnages : si le début de la phrase dit que toute la Cour est
responsable du fait qu’elle connaît déjà un peu Nemours (« à tout le
monde »), la suite souligne le rôle de la dauphine : mise en évidence
après la pause marquée par le point-virgule + conjonction « et »
renforcée par l’adverbe « surtout » d’accentuation, avant de citer
« madame la dauphine » qui lui propose un portrait visuel
(« dépeint »), répète le portrait (« tant de fois »). La
structure même de cette partie de la phrase montre que la
« curiosité » et « l’impatience » de la Princesse est la
conséquence de cette attitude de la dauphine (« d’une sorte…. qu’elle lui
avait donné » : la proposition subordonnée circonstancielle de
conséquence souligne ce rôle de la dauphine sur les réactions de la princesse).
Noter que cette subordonnée et le verbe « donner »
montrent que la Princesse subit cette action de la dauphine.
* Partie 2 (lignes 4
à 21) :
a) Lignes 4 à
15-16 :
- Récit focalisé ici sur la Princesse : elle est
sujet des verbes, c’est elle qui agit (verbes au passé simple, actions de 1er
plan : « passa » l. 4, « arriva » l. 6,
« acheva » l. 9, « se tourna » l. 10 ; + quelques
verbes à l’imparfait « dansait » l. 7, « cherchait » l.
9) ; c’est son regard que l’on suit (« cherchait des yeux » l.
9, « vit » l. 10), ou ses pensées « crut »
On peut même penser que la manière de vivre l’arrivée de
Nemours est vécue par elle, en point de vue interne (même suspense
pour le lecteur que pour elle) : « comme elle dansait avec M. de
Guise, il se fit un assez grand bruit » = lien entre la proposition
subordonnée antéposée et la proposition principale qui la suit, entre ce que
fait la princesse et ce nouvel événement. Utilisation du pronom « il »
impersonnel, qui n’indique pas l’origine de ce bruit (la Princesse ne peut
savoir ce qui se passe puisqu’elle danse, est occupée). « quelqu’un »
(l. 8) + « à qui » (l. 8) : désignations du nouvel arrivant par
des pronoms qui permettent de ne pas le nommer = la Princesse ne sait de qui il
s’agit, et ainsi le lecteur ne le sait pas non plus (forme de suspense). Même
technique plus loin par des désignations imprécises : pronom démonstratif « celui
qui arrivait » (l. 10) ; GN « un homme » (l. 11).
L’organisation spatiale montre aussi que le récit se situe
sur la piste de danse (« le bal commença » + « elle
dansait » + « acheva de danser » + « cherchait quelqu’un
qu’elle avait dessein de prendre » ≠ CC lieu « vers la porte de la salle » + « qui passait
par-dessus quelques sièges pour arriver où l’on dansait » (noter cette
dernière proposition subordonnée relative qui montre que les deux personnages
se rejoignent, par la répétition du verbe « danser » précédemment
utilisé pour la Princesse). Autre élément qui montre une focalisation
interne : « celui qui arrivait » se transforme en « un
homme » puis en « M. de Nemours », suivant la découverte
progressive par la Princesse du nouvel arrivant (les verbes « se
tourna » et « vit » montrent le déplacement et le regard de la
Princesse pour être dans l’axe de Nemours, et ce n’est qu’à ce moment qu’il est
nommé, y compris pour le lecteur).
Le point de
vue interne se poursuit avec la réaction de la Princesse à la vue de
Nemours : « surprise » (l. 13).
- La
rencontre semble guidée par les sens de la Princesse, mais aussi ensuite de
Nemours : ouïe →« assez
grand bruit » (l. 7) ; vue → « cherchait des yeux » (l. 9), « vit » (l. 10),
« vu » (l. 13), « l’air brillant » (l. 14),
« voir » (l. 15). La vue vient préciser ce que l’ouïe a juste perçu.
La vue est aussi le 1er rapport direct entre les deux personnages,
leur 1re mise en relation. Le verbe « voir » s’applique
d’ailleurs d’abord à la Princesse, puis au duc.
- L’apparence
extérieure revêt une importance capitale ici (à lier à la vue, développée
ci-dessus) : les deux personnages sont qualifiés très positivement par
leur apparence, ce qui crée encore une fois un lien entre eux, comme s’ils
étaient destinés à se rencontrer. Ainsi, le verbe « (se) parer » les
décrit l’un et l’autre (l. 5 & 14), repris, pour la princesse par le nom de
la même famille « parure » (l. 6).
- Qu’est-ce
qui provoque leur rencontre ? Le roi a une responsabilité
indéniable : au début de la phrase qui indiquait un « dessein »
personnel de la princesse, donc un choix, répond, par une proposition
simplement juxtaposée, l’ordre du roi (que le verbe « cria » semble
rendre plus pressant, au-delà du statut de ce personnage) : noter la
répétition du verbe « prendre » qui souligne l’inversion, le passage du
choix personnel à l’acte imposé.
Par ailleurs,
le récit semble montrer qu’ils ne pouvaient que se rencontrer et être attirés l’un
par l’autre (une forme de destin ?) : mêmes termes ou termes au sens
approchant utilisés pour l’un et pour l’autre (« se parer » l. 5
& 14 ; « tout le jour » l. 4 & « le soin qu’il
avait pris » l. 14 ; « sa beauté » l. 6 & « l’air
brillant » l. 14 ; « surprise », l. 13, de la Princesse et « grand
étonnement », l. 16, de Nemours, avec une phrase construite sur un
parallélisme : « il était difficile » / « mais il était
difficile aussi » + « de le voir » & « de voir Mme de
Clèves » qui souligne cette réciprocité des regards de l’un sur l’autre
et leur même réaction à la vue de l’autre) ; mêmes regards de la Cour
portés vers eux (« on admira » l. 6 & réactions à la porte à l’arrivée
de Nemours « à qui on faisait place » l. 7). Le fait que Nemours
enjambe des sièges montre qu’aucun obstacle ne saurait se mettre entre lui et
elle. Les propositions grammaticales introduites par le pronom indéfini « il »
(« il était difficile ») soulignent aussi que chacun des deux
personnages ne peut qu’admirer la beauté de l’autre, n’est pas maître de sa
réaction qui est présentée comme inéluctable quand on les regarde ou l’un ou l’autre.
La vue, le regard porté sur l’autre (le verbe « voir » suit « il
était difficile » dans les deux cas), entraîne vers l’admiration et une
première forme d’attirance.
b) Lignes 16-17 à 21 :
- À partir des lignes 15-16, et jusqu’à la ligne 19, par la
phrase construite sur un parallélisme, mais mettant en place une inversion, le
récit se focalise sur Nemours : expression des sentiments du
personnage (« grand étonnement » l. 16, souligné ensuite dans le
paragraphe suivant par « tellement surpris » l. 17, les deux
expressions mettant en valeur la profondeur de ce sentiment, par l’adjectif
épithète « grand » et la conjonction de subordination « tellement
que » ; « marques de son admiration » l. 18-19) ; regard
porté sur la Princesse (« voir Mme de Clèves » l. 15)
- La beauté de la Princesse est encore une fois
soulignée : outre la réaction de Nemours exprimée par hyperboles et son
incapacité à masquer son admiration, dans un lieu où il faut savoir maîtriser
son apparence tant physique que morale, on note la répétition du groupe nominal
« sa beauté » (l. 17). Nemours a donc la même réaction que tous
(pronom personnel indéfini « on » l. 6 avant la première occurrence
du GN). Il ne distingue donc pas de la foule de ce point de vue. Il s’en
distingue par la réaction de la Princesses à son égard, et par l’admiration qu’il
suscite lui aussi à la Cour.
- Le mouvement de rapprochement des deux personnages
se poursuit. Nemours est attiré vers la Princesse, sans pouvoir semble-t-il
contrôler ce mouvement : l’emploi de la voie passive (« il fut
tellement surpris » l. 17) souligne qu’il ne contrôle pas sa réaction ;
la négation qui entoure le verbe « pouvoir » l. 18 montre encore qu’il
perd ses moyens face à la Princesse. Noter d’ailleurs qu’entre la conjonction
de subordination « que » l. 17 et la proposition subordonnée qu’elle
débute, entre virgules, le narrateur introduit deux subordonnées
circonstancielles de temps où la princesse est présente (« lorsqu’il fut
proche d’elle, et qu’elle lui fit la révérence ») : c’est une manière
de souligner encore que la proximité de la princesse lui ôte toute possibilité
de contrôler ses propres réactions.
Physiquement, les deux personnages sont désormais côte à
côte : « proche d’elle » ; « ils commencèrent à danser ».
Ils entrent en relation l’un avec l’autre, autrement que par le seul regard
porté sur l’autre : « elle lui fit la révérence » (noter la
proximité des deux pronoms qui les désignent l’un et l’autre : « elle
lui »). Les pronoms changent : chacun était désigné différemment (« il »,
« elle » l. 18 par exemple) ; ils sont rassemblés dans un seul
pronom personnel, « ils » (l. 19, 20, 21, 22, 23) ou « les »
(l. 21) ou « leur » (l. 22). Notons encore que la fin de la danse est
marquée par l’adverbe « ensemble » (l. 21). Tout ceci souligne encore
une fois que ce rapprochement était comme inévitable, et prépare la suite du
récit où ils seront tournés l’un vers l’autre, attachés par une passion
amoureuse réciproque.
- Le regard de la Cour reste présent au long de cet
extrait. Le poids de la vie publique sur les personnages est indéniable :
la Princesse passe « tout le jour » à se préparer « pour se
trouver au bal et au festin royal » (l. 5) et Nemours a aussi pis « soin »
de « se parer » pour ce jour des fiançailles royales au Louvre (l.
4-5 ; le fait de citer la cérémonie au début de l’extrait rappelle l’aspect
public de ce bal) ; répétition des termes qui rappellent que les deux
personnages ne sont pas seuls, sont entourés (pronom personnel indéfini « on »
l. 6, 8, 12 ; citation de certains personnages publics connus, comme De
Guise l. 7, le roi l. 10, « le roi et les reines » l. 20 ; rappel
du lieu qui est ce soir-là bondé : « au bal » l. 5, « au
Louvre » l. 6, « la salle » l. 8, 19) ; réactions de la
Cour face aux deux personnages (« on admira » l. 6 ; « assez
grand bruit » l. 7 ; étonnement l. 12-16, dans les propositions
introduites par « il était difficile » qui s’appliquent aux deux
personnages, mais aussi plus largement à tout le monde par leur caractère
impersonnel ; « un murmure de louanges » l. 19-20 ; « trouvèrent
quelque chose de singulier » l. 21).
Le fait de passer de la réaction de toute la salle (l.
19-20) à celle du roi et des reines (l. 20) prépare la fin de l’extrait où ils
vont provoquer le dialogue entre les deux personnages principaux.
* Partie 3 (lignes 22
à 31) :
- Les deux personnages ne sont pas maîtres d’eux-mêmes,
sont comme guidés par la Cour, représentée ici par le roi et les reines. « Ils
les appelèrent » (l. 22) : « ils » sujet du verbe et « les »
COD du verbe. « sans leur donner le loisir de parler à personne » :
proposition qui débute par la préposition négative « sans », où
l’emploi de « personne » marque aussi une privation, une négation, et
où les deux personnages sont encore désignés par un pronom complément (« leur »),
ce qui souligne leur absence de liberté d’agir dans ce monde de la Cour. Dans
la suite de la phrase, lignes 23-24, ils sont encore désignés par le pronom « leur »,
ou apparaissent dans des propositions subordonnées (« s’ils n’avaient pas
bien envie de savoir qui ils étaient », « et s’ils ne s’en doutaient
pas ») à la proposition principale dont le sujet du verbe est « ils »
(= roi et reines) : autre marque du fait qu’ils ne sont pas ici libres de
leurs mouvements.
Dans le dialogue qui suit, la situation est la même. D’une
part le dialogue a été initié par le roi et les reines (« leur demandèrent »
l. 23 + deux propositions subordonnées interrogatives indirectes introduites
par « si »). D’autre part, Nemours et la Princesse ne s’adressent pas
directement l’un à l’autre, mais par l’intermédiaire de la reine : « Madame »
l. 25 & l. 30 (= la reine dans les deux cas) ; deux interventions au
style direct de la reine intercalées entre les interventions de Nemours d’abord,
de la Princesse ensuite.
Nemours délègue à la reine le soin de le présenter (« je
voudrais bien que Votre Majesté eût la bonté de lui apprendre mon nom »),
il ne le fait donc pas lui-même.
La reine semble penser à la place de la Princesse : « Vous
devinez fort bien » (la forme affirmative remplace la forme négative
utilisée par la princesse dans sa réplique, et l’adverbe « bien »
accentue le fait que la reine se met à la place de la princesse).
- Suite du rapprochement des deux personnages :
ils discutent (dialogue, avec paroles rapportées au style direct), lignes 25. Même
début de réplique pour les deux personnages, qui nomment leur interlocutrice (« madame »),
même si c’est par respect pour son statut royal ; même proposition incise
placée au début de la réplique (« dit M. de Nemours » / « reprit
Mme de Clèves ») ; même usage du verbe « deviner » (l. 26
& 31). Nemours nomme et donc inclut le nom de la Princesse à ses propres
paroles (l. 26), ce qui confirme qu’il l’a reconnue. On sait depuis la ligne 11
que la Princesse l’a aussi reconnu. D’ailleurs, Nemours utilise le verbe « reconnaître »
l. 27, quand la reine utilise celui de « connaissez », de la même
famille : et l’on sait qu’elle dit ce que la Princesse n’a pas voulu
avouer, qu’elle parle en quelque sorte à sa place. Nemours se cite lui-même et
évoque la princesse dans une même phrase, comme s’ils s’incluaient tous deux dans
un même ensemble, en alternant les désignations de l’un et de l’autre : « je »
l. 25, « Mme de Clèves » l. 26, « je »/« j’ » l.
26, « la » l. 27, « je » l. 27, « lui » l. 27.
La reine elle-même évoque leur rapprochement, dans une
phrase qui se présente presque sous forme de chiasme : « elle le sait
aussi bien que vous savez le sien » (l. 29) (« elle » "
« vous » ; « le » "
« le sien » + répétition du verbe « savoir »).
Ils se sont reconnus sans avoir été présentés et même sans s’être
jamais vus : cela semble indiquer qu’ils étaient comme faits l’un pour l’autre,
destinés l’un à l’autre : « vous le connaissez sans l’avoir jamais vu » ;
« je n’ai pas d’incertitude » ; « les raisons […] que j’ai
pour la reconnaître » ; « les voir danser ensemble sans se
connaître ». Le terme « singulier » utilisé ligne 21 souligne le
caractère exceptionnel, presque invraisemblable aux yeux de la Cour, de cette
union si naturelle dès le départ.
- La réticence de la Princesse dès le début montre qu’elle
résiste aussi bien à la pression de la reine (donc de la Cour, qui les regarde)
d’avouer qu’elle a reconnu Nemours qu’au fait de montrer (pour les autres, mais
aussi à elle-même) qu’elle a un penchant pour Nemours dès cette première
rencontre. « qui paraissait un peu embarrassée » : le narrateur
souligne qu’elle perd ses moyens, ne maîtrise plus complètement ses émotions. Sa
négation (« je ne devine pas si bien que vous pensez ») est un refus
de répondre, alors que Nemours l’a fait en la nommant dans sa réplique (« Mme
de Clèves »). Peut-être est-ce aussi une manière de montrer qu’elle ne
veut pas jouer le jeu de la Cour, se voir imposer un discours, ce que « à
ne pas vouloir avouer » semble confirmer (emploi du verbe « vouloir »
= choix personnel, liberté affirmée).
En conclusion :
- Le caractère exceptionnel de cette rencontre est
souligné de différentes manières : cadre hors normes (fiançailles de la
fille du roi Henri II, Claude de France avec le duc de Lorraine ; palais
royal des Valois, le Louvre) ; temps passé par les personnages à « se
parer » ; arrivée fracassante de chacun des deux personnages, admirés
par la Cour ; guidage des deux personnages l’un vers l’autre grâce au
récit et à d’autres personnages ; réaction de grande surprise de chacun
des personnages et réunion comme fusionnelle des deux personnages.
- D’une certaine manière, la suite de la relation entre les
deux personnages est comme déjà en germe ici : l’ambiguïté et la difficulté
à venir de cette relation sont comme déjà annoncés : difficulté de la
princesse à s’avouer son amour ; refus par la Princesse d’accepter de
tromper son époux ; impossibilité d’afficher cette passion en public.
- Le lien entre passion et regard est déjà souligné
ici : voir l’autre, c’est l’aimer, succomber à sa passion, ne pas la maîtriser.
- Le poids des conventions sociales, de la Cour
qui s’impose aux personnages est aussi bien développé ici.